Les traditions vietnamiennes

Les traditions Vietnamiennes

Le pays a été marqué par quatre grandes philosophies et religions : le confucianisme, la taoïsme, le bouddhisme et le christianisme. A la différence du confucianisme, du taoïsme et le bouddhisme qui se sont mélangés aux croyances populaires pour former le Tam Giao, « la religion triple », le christianisme a gardé son identité propre.

Le culte des ancêtres repose sur la croyance que l’âme du défunt survit après sa mort et protège sa descendance. Cette pratique sociale traverse les différents courants religieux.

Et puis, si vous êtes au Vietnam au moment du Têt, le nouvel an lunaire, profitez bien de ce moment fort du calendrier lunaire.

Le guide Gallimard Viêtnam est très riche dans sa partie consacrée à l’histoire et à la culture du pays. « Royaume né, selon la légende, de l’union d’un dragon et d’une fée ; envahi et façonné au cours de la longue domination chinoise ; colonisé et influencé pendant plus d’un siècle d’incursion française, puis britannique ; meurtri et déchiré par les guerres et luttes intestines du XXe siècle. »

Le Vietnam, l’influence de quatre grandes philosophies et religions

Le Vietnam a été marqué par quatre grandes philosophies et religions : le confucianisme, la taoïsme, le bouddhisme et le christianisme.

Au fil du temps, le confucianisme, la taoïsme, le bouddhisme se sont mélangés aux croyances populaires pour former le Tam Giao, « la religion triple ».

Le taoïsme

Le taoïsme est une médecine spirituelle et corporelle, un mélange de pharmacopée, de gymnastique et de techniques de méditations visant à maintenir les grands équilibres organiques du masculin et du feminin. (VIème siècle avnt JC)

Le confucianisme

Parallèlement à cette religion du développement personnel, Confucius élabora une méthode visant à améliorer la cohésion sociale et l’harmonie familiale. Les devoirs et obligations de chacun envers la famille, la société et l’Etat ont été codifiés par Confucius. (550 av. JC)

Le bouddhisme

Venu d’Inde, le bouddhisme toucha la Chine dès le 1er siècle avant JC. Il connut une rapide expansion entre le IIIème et le VIème siècle, période à laquelle l’empire était morcelé en royaumes rivaux. Cet affaiblissement le rendait plus réceptif aux doctrines venues de l’étranger. La notion de vacuité de Bouddha trouva un écho dans la notion de vide du taoïsme. Le bouddhisme s’implanta en Chine sans déloger les philosophies locales. Ainsi, le bouddhisme du grand véhicule (bouddhisme Mahayana) s’adapta à la profusion de divinités du panthéon taoïste. Au Vietnam, le bouddhisme fut introduit au IIème sicèle sous deux formes. Le bouddhisme Theravada fut introduit grâce à des pelerins de retour d’Inde ; le bouddhisme Mahayana fut introduit par des moines chinois.

Le catholicisme

Le catholicisme fut introduit au Vietnam au XVIè siècle par des missionnaires venus du Portugal, d’Espagne et de France. Si des persécutions eurent lieu au XVIIIè siècle, elles furent certainement un pretexte aux Français pour conquérir le Vietnam. C’est sous la période coloniale que le catholicisme a renforcé son influence. Les catholiques représentent près de 10 % de la population.

Le culte des ancêtres

Le culte des ancêtres existait bien avant l’arrivée du Confucianisme ou du bouddhisme. Ce n’est pas une religion particulière, c’est une pratique sociale qui traverse les différents courants religieux et qui concerne également des personnes n’appartenant à aucune religion.

Le culte des ancêtres repose sur la croyance que l’âme du défunt survit après sa mort et protège sa descendance.

Les esprits ont une influence forte sur la vie des vivants : il est « interdit » de les contrarier, il faut les honorer et plus particulièrement à la date anniversaire de leur mort. Ce jour là, des prières et des offrandes sont faîtes au dieu de la maison et à l’âme des ancêtres. Les offrandes consistent en un repas déposé sur l’autel des ancêtres, un visite au temple, des billets de monnaie « celeste » qu’on brulera au temple …

Pour pratiquer ce culte, il faut posséder un autel familial, un bout de terre afin d’entretenir les tombes des ancêtres, et enfin avoir un descendant (direct masculin) qui se chargera de perpétuer le culte.

Pour aller plus loin, consulter notre dossier sur le Nouvel an Vietnamien, le Têt.

Pour ceux qui veulent aller plus loin sur internet

Pour aller plus loin, consulter notre dossier sur le Nouvel an Vietnamien, le Têt.

Le culte des ancêtres au Vietnam

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